vendredi 31 mai 2013

CE QUE L’INFORMATION PEUT FAIRE ET CE QU’ELLE PEUT AIDER A DEVELOPPER

                  La multiplication des postes radio, des journaux et salles de ciné ne s’accompagnent pas nécessairement d’un progrès social. Les moyens d’information conviennent pour certaines tâches et non pour d’autres et qui plus est de la façon dont ils sont utilisés dépend leur résultat. Les moyens d’information contribuent au développement national en aidant à provoquer des transformations plus précisément l’adoption de nouvelles coutumes, pratiques et dans certains cas, l’introduction de nouvelles relations sociales. Ces modifications de comportement reposent nécessairement sur des transformations profondes des attitudes, des convictions, des techniques et des normes sociales.
Pour s’assurer d’une transformation sociale qui puisse apporter le développement, il faut d’abord tenir compte des valeurs culturelles qui sont  étroitement liées à l’organisation sociale et économique ensuite considérer les relations sociales du groupe concerné. Car elles ont une influence importante sur le changement d’attitudes et il y a réticence car les personnes éduquées se rétractent souvent à l’ordre jadis préétablit et  enfin mettre sur pied un programme d’enseignement des techniques nécessaires. Une société qui commence à se développer manque nécessairement de spécialistes. Pour faciliter les transformations sociales, il faut que le progrès des connaissances techniques aille de pair avec le développement.
En ce qui concerne l’utilisation efficace des moyens de communication d’une part, il y a le risque d’échec, d’inefficacité dus à un manque de connaissances de la culture des personnes concernées par le développement.   Une action locale est encore plus importante pour la prise de décisions qui sont à la base de la plupart des transformations locales. L’exemple de la démonstration sur place a une valeur inappréciable. Tous ceux qui ont prêché par l’exemple comme Margaret Mead ou Kemal Ataturk ont eu des résultats positifs de la part de la population qui se sentait plus confiante en ce qu’on leur proposait.  Ainsi apparaît la deuxième condition de l’utilisation efficace des moyens de communication : il faut savoir distinguer entre ce que ces moyens peuvent faire et ce qu’ils peuvent aider à faire. Tous les pays en voie de développement doivent donc apprendre  à délimiter les domaines où les moyens d’information peuvent exercer une action efficace par eux-mêmes et ceux  où ils ne peuvent que favoriser la communication personnelle, afin d’en tirer un produit maximal. Pour participer à la transformation sociale exigée par le développement national, l’information doit jouer un triple rôle. Premièrement, la population doit être informée au sujet du développement national ; deuxièmement, il faut donner à la population la possibilité de participer intelligemment aux décisions et en dernier lieu, il faut enseigner les techniques nécessaires. Parmi les rôles cités que doit jouer l’information, le premier (information et observations) peut être directement accompli par les moyens d’information. Quant au second à savoir l’élaboration des décisions, les moyens d’informations ne peuvent qu’aider à accomplir et le dernier à savoir l’enseignement peut être accompli en partie directement , en partie en liaison avec différentes formes de communication personnelle.

 cet artcile s'est inspiré du livre de Wilbur Schramm dans l’information et le developpement national

jeudi 16 mai 2013

PERCEPTION AUTOUR DU PRESERVATIF


             Comme nous l’avons relevé dans l'artcile portant sur les perceptions autour du sida, le  traitement n’existe pas, seule la prévention est le moyen le plus efficace de lutte. Le plus privilégié ici est le préservatif ou condom ou capote anglaise, il est utilisé en Afrique et présente l’avantage d’être moins coûteux et facilement accessible. Il s’avère être une innovation par rapport aux pratique sexuelles et par rapport aux rapports sexuel normal, selon les canons traditionnels.
           De ce fait, promouvoir l’utilisation du condom suppose un changement de comportements chez les prostituées et leurs clients et  la question qui surgit reste celle de savoir comment amener ces individus à changer leurs pratiques. A la base, il y a le problème de l’attitude vis-à-vis du sida qui conditionne les motivations au changement. Cette attitude dépend de la représentation que l’on se fait de la maladie, de la perception que l’on a et des connaissances qu’ont les individus à son sujet.  « Si par attitude, nous entendons des idées fondamentales relatives au monde, idées dirigeant la conduite des individus et forgeant leur personnalité, nous posons pour acquis le fait que l’attitude précède et dirige la pratique. » (p30). Il est possible de créer dans ce cas, des réflexes dans l’utilisation du condom, sans que l’attitude vis-à-vis de la maladie ait été profondément modifiée. Le procédé classique souvent utilisé pour susciter un changement de conduite est celui du changement d’attitudes, provoquant le changement de pratiques.
              Les structures sociales sont encore celles des sociétés dites traditionnelles se caractérisant par la permanence et une certaine résistance aux changements. Le changement au sens de G.Rocher comme une transformation au sein d’une collectivité affectant de manière durable la structure ou le fonctionnement de l’organisation sociale et modifiant le cours de son histoire (1968, p81). Il faudra qu’un changement s’opère au niveau des structures mentales régissant le représentation de la maladie et du rapport sexuel au sein de la collectivité, pour que l’attitude  et le comportement des individus soient modifiés. Ou alors, il faudra que l’individu réussisse à renverser en lui les schémas traditionnels de la représentation de la maladie et du condom pour laisser place à de nouveaux. L’amulette ou le fétiche sont pour beaucoup plus efficaces pour se prémunir contre la maladie que le condom.
             Ayant recueillis des informations auprès des prostituées, l’auteur Béat note que « l’idée communément admise relative au refus d’usage du condom est que les hommes y sont  réticents » (p39) et « il y a chez les femmes un blocage suscité par la répulsion à accueillir dans son corps un élément plastique pour lequel elles ne  savent pas très bien quelles en seraient les retombées ». Pour les hommes, le condom représente une limitation au plaisir, et une frustration certaine du fait du dépôt du sperme hors du vagin féminin lors d’un rapport sexuel, et laisse un sentiment inachevé.  Une des justifications principales alléguées, à savoir la diminution du plaisir, se rattache aussi à toute conception traditionnelle du rapport sexuel ; celui-ci a pour but soit la procréation, soit la jouissance.
           Dans le cadre du rapport de type prostitutionnel, il s’agit pour l’homme de jouissance, d’exprimer, en satisfaisant un besoin biologique, sa virilité, en se servant de la femme, utilisée alors par lui comme support. Il exprime à travers sa virilité toute se vigueur, et l’acte sexuel devrait être un acte complet. Il est en fait perçu comme un combat dans lequel l’homme devrait manifester sa domination, sa supériorité vis-à-vis de la femme. Celle-ci passe nécessairement par le fait d’arriver à un orgasme accompli, et une éjaculation directe dans le sein de la partenaire. A cause de cette image sociale, de cette conception du rapport sexuel, le port du préservatif -qui bloque totalement une éjaculation dans le vagin de la partenaire - s’oppose à cette réalisation. Il y a une réticence et une frustration chez l’homme à voir son « précieux » liquide séminal se répandre hors du vagin de sa partenaire, cela relève du gaspillage ou une perte frustrante. Le condom court-circuit le  déroulement normal du rapport sexuel et laisse à l’individu un sentiment d’inachevé, de non accomplissement totale et à l’opposé de ce qu’il rechercherait en allant chez la prostituée.

               Dans le rapport sexuel, il y a deux objectifs : exprimer la virilité de l’homme et permettre la procréation pour la femme. Ainsi, il exprime la force physique de l’homme, sa virilité et sa domination sur la femme. Pour la procréation, il permet d’élever la femme à un statut de mère respectée et responsable dans la société traditionnelle. Le rapport sexuel moderne se veut rapport  protégé des risques de contamination des MST et de maternité. Le condom se présente comme une innovation contribuant à un certain développement de nos populations en les protégeant des MST et des maternités non désirées.  Dans le même ordre d’idées, F. Perroux (1961 pp16)  définit le développement comme    « une combinaison des changements  sociaux d’une population qui la rende apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel et global ». Alors, le condom devrait pouvoir s’y inscrire en tant que facteur  de changement des comportements sociaux en vue du mieux être des populations. Il y aurait lieu de ne plus faire « capoter » mais du faire porter au sein de la population à haut risque.

Bibliographie
  • F.Perroux : Qu’est ce que le développement in Etudes, Janvier 1961
  • Guy Rocher : Introduction à la sociologie générale, tome3, le changement social, Edition H.M.H, points, Ltée, 1968.

samedi 11 mai 2013

PERCEPTIONS DU MALADE DU SIDA


               Selon Didier Fassin « maladie et médecine » ( pp 40) «  d’une manière générale, on peut observer que la réalité biologique de la maladie ne correspond pas à la réalité de celui qui en est atteint ( c’est d’ailleurs également vrai  en France si l’on confronte « la maladie du médecin » et « la maladie du malade » pour reprendre les termes de Leriche) ».
             La séropositivité affecte l’image  de soi à travers la perception de son propre corps considéré dangereux. La peur apparaît doublement : la peur pour soi du fait de son statut sérologique et celle de contaminer l’autre. Si la peur peut être misez à distance dans les autres moments de al vie quotidienne, les rapports sexuels la rappellent toujours. La sexualité s’en trouve ainsi altérée de diverses façons : renoncement à la vie sexuelle, baisse du désir, insatisfaction des relations affectives et sexuelles, dysfonctionnement sexuel, perturbation des relations amoureuses ou encore multiplication des rencontres sexuelles non investies ou dévalorisées.
              La gestion du risque est particulièrement complexe chez les femmes parce que dans les représentations sociales de la maladie, la séropositivité féminine est souvent déniée. Les femmes séropositives ont d’extrêmes difficultés à se présenter comme telles, confrontées à un triple stigmate : la souillure, la dangerosité et la blessure.( séropositivité, vie sexuelle et risque de transmission du VIH, 1999)
             Le sida touche des domaines existentiels fondamentaux, tabouisés et refoulés comme la sexualité, la maladie, la mort, l’homosexualité ; la toxicomanie, la prostitution. En République Fédérale d’Allemagne, la maladie affecte toujours la minorité en premier, surtout les homosexuels masculins et les toxicomanes par voie intravénimeuse. Le sida renvoie au style de vie. On tient la personne responsable de son style de vie et de la contamination par le VIH. Puis on dégage sur lui la responsabilité pour la santé de la population, si nécessaire par des mesures étatiques restrictives. Dans  le cas du sida, les tendance à l’exclusion et à l’éloignement fondées sur les peurs de contact et de contagion sont incomparablement plus fréquentes, plus directes et apparemment justifiées par les possibilités réelles de contagion. Les proches n’apportent qu’un soutien pratique et morale minime, souvent la famille, les amis, collègues se retirent. Aux séropositifs et aux sidéens, on ne témoigne guère la compassion dont fait l’objet des malades du cancer en dépit de sentiments ambivalents. Le taux de suicide élevé laisse apparaître la grande tension nerveuse dont sont soumis les séropositifs.
            Selon Goffman, le porteur de stigmate accepte les valeurs sociales dominantes et va , en conséquence ressentir de la honte. A partir de ce postulat, l’auteur a identifié l’éventail des stratégies que les porteurs de stigmate utilisent pour gérer les tensions apparaissant au cours de leur contact avec les « gens normaux », il en identifie trois :
·         L’individu cache l’attribut dévalué afin d’être accepté comme quelqu’un de normal
·         Il essaie de réduire la signification de la condition de personnes stigmatisée plutôt que de nier son existence
·         Il décide au contraire de se retirer de la vie sociale et de ne plus participer aux activités qui impliquent un contact avec les gens normaux.

             En ce qui concerne la première stratégie, Goffman considère que lorsque la situation est discréditable, la tache principale de l’individu est de gérer l’information qui pourrait conduire au fait d’être discrédité. Ce phénomène est particulièrement saillant dans le cas du sida oùles premiers individus atteints étaient le plus souvent homosexuels ou toxicomanes, da,ns ce cas, le stigmate attaché à ces groupes sociaux est venu s’ajouter à celui de la maladie  les personnes atteintes étant ainsi souvent doublement stigmatisées. Les études de Rose Weitz montrent que la confidentialité est un enjeu central. Les personnes atteintes interviewées tentent d’éviter la        stigmatisation en cachant leur maladie, ou en sélectionnant soigneusement les personnes auxquelles elles peuvent la révéler et dans quelles circonstances. Aussi, pour tester l’éventuelle réaction de leur interlocuteur, se présentent-elles parfois d’abord comme des personnes ayant des malades dans leur entourage. Les travaux de Micheal Pollak et de Marie-Ange Schiltz montrent également, pour les personnes homosexuelles contaminées, toutes les difficultés de la gestion d’une « identité indicible ».

Bibliographie
  • Mara Viveras : la relation entre médecines et maladies, in sociétés, Developpement et santé, Didier Fassin et Yannick Jaffre et Al, Edition Marketing/ Ellipses, 1990

jeudi 9 mai 2013

PERCEPTIONS AUTOUR DU SIDA

             Une compréhension globale du sida dans ces multiples dynamiques requiert une perception sociale large.
              Le sida au Cameroun du fait de l’ignorance suscite bien des sentiments controversés, la peur pour certains, la curiosité pour d’autres, chez plusieurs des discours ironiques et une indifférence.  Dans les rues, on remarque une kyrielle de définitions, interprétations réelles ou imaginaires du sigle et des commentaires divers sur la maladie. On parle de « syndrome inventé pour décourager les amoureux », de « salaires impayés depuis avril » ou « encore salaires insuffisants et difficilement acquis ».  Le terme sidéen est ainsi   passé dans le lexique d’insultes en Afrique pour désigner un individu anormalement maigre.                                                                            Dans certains cas, l’homme a tôt fait de diagnostiquer un cas de sida chez un malade en état de dépérissement  et pour lequel, ni médecin, ni médicament n’ont pu réussir le malade ou à identifier une maladie connue (surtout si le sujet avait un comportement sexuel libertin).
           Le sida a également été le thème de quelques chansons, notamment au Cameroun avec  la chanson célèbre dont a été tiré l’indicatif de message de prévention radio diffusé et donnait un sérieux avertissement aux populations : «  le sida ne pardonne pas » que le public a tôt fait de réplique : «  le sida me pardonnera ».
          Le fait qu’il existe des traductions locales du sigle et ses commentaires rendent compte de l’impact certain des médias pour sensibiliser les populations sur ce mal dans un certain sens. Dans un sens, on est en droit de penser que ces interprétations pour le moins originales  expriment une autre réalité : le sida n’est pas sous nos cieux  une réalité primordiale pour les hommes comme  il l’et pour les services de santé. Face aux divers problèmes auxquels il doit faire face, le sida se trouve être un mal parmi d’autres  qui tendent à raccourcir de vie de l’Afrique.
               Le sexe qui reste l’un des loisirs à la portée de tout un chacun est le lieu de défoulement du trop pleins de frustrations. Et comment le laisserait-on interdire pensent les gens, ou en restreindre l’usage  en brandissant la menace du sida ? Comment pourrait-on laisser le préservatif ajouter aux frustrations déjà existantes, celles d’un rapport manqué à cause de la menace du sida ? C’est ainsi qu’il faut traduire ces réactions quelque peu surprenantes vis-à-vis du message de la prévention du sida.
              Dans le même sillage, seconde interprétation du sigle traduit le fait que l’état des salaires et la périodicité de payement de ceux-ci de plus en plus irréguliers,  constitue un souci plus immédiat que celui du sida, non seulement pour l’individu mais aussi pour toute une suite de parents dépendant de sa bourse pour subvenir à des besoins primaires.
             Pour la plus part de nos congénères, le sida s’il est reconnu comme incurable, reste la maladie de  « l’autre ». Avant, on en parlait comme une maladie des « européens » surtout qu’elle fut associée aux pratiques homosexuelles plutôt rares au pays. Plus tard, lorsqu’on dépista plusieurs cas au Cameroun, et que route une campagne d’information fut faite, le public commença à s’y intéresser sérieusement même lorsqu’à la télévision, ces action d’information présentaient des sidéens, plusieurs sont restés et restent sceptiques. L’argument brandi est que la personne n’a jamais vu un sidéen dans la réalité , soit que ces sidéens présentés à la télévision pourraient tout aussi être des malades frappés par d’autres maladies présentant les mêmes symptômes( tuberculose, touchés par la famine, cancéreux etc.) 
             En Europe, on avait même qualifié cette maladie de « cancer de gay » puisque ayant été décelé chez des jeunes homosexuels de NeW-York et de Californie. Si des découvertes ultérieures ont limité la validité de cette assertion, il n’en reste pas moins qu’elle touche plus fortement certains milieux haut risque en raison de ses habitudes sexuelles.
           Pour terminer sur ce qui est dit sur le sida, nous passeront à la strate de l’intelligentsia pour reprendre une des ses productions, interprétant également à sa manière le sigle. Un journaliste ivoirien l’a défini comme « le syndrome d’une intelligentsia déficitaire attaquée.» pour cette catégorie de personne, le souci primordial, le péril le plus grave menaçant l’Afrique serait celui de la diminution des intellectuels de la réflexion et celui de ses préoccupations  de la « chair ».
             Dans les sociétés dites animistes, la maladie est souvent conçue comme la conséquence d’une violation des lois divines, ou d’une offense aux esprits ancestraux ou encore d’une calamité venant de l’au-delà, de Dieu en état quasi permanent de courroux dont il faut  apaiser ou s’attirer des bénédictions par des rites et des célébrations diverses. Si avec l’introduction de la médecine moderne, nous ne sommes plus à ce stade, notons néanmoins que beaucoup considèrent que la maladie a des origines surnaturelles (sorts jetés, pratique maléfiques, sorcellerie etc.) et ici, le sida n’y échappe pas et (cela d’autant plus qu’il n’est pas soigné par la médecine classique). Selon Mara Viveras, « la relation entre médecines et maladies »  (D.Fassin, 1990), la manière dont les gens interprètent, classent les symptômes de la maladie détermine leur trajectoire thérapeutique, qui peur être orientée ou déviée à la suite d’une non satisfaction des résultats escomptés, par les soins prodigués à l’hôpital par exemple, amener le malade à se diriger vers les médecine parallèles (marabouts, divins, églises, hommes de dieu, guérisseurs, naturopathe etc.). Dans le même ouvrage, Marc-Eric G «  le malade et  sa famille » note que très souvent, les causes de la maladie et la trajectoire  thérapeutique est déterminée par la famille du malade. Le processus  dans lequel le malade est engagé( soupçons, conflits familiaux) aux différents praticiens se fonde sur une logique familiale ; toute la maladie qui n’est pas rapidement résorbée aboutit la plupart du temps à des soupçons d’agression d’un tiers( parents, voisins, collègues de travail, par l’intermédiaire oui non d’un fétiche) envers le malade : agression d’un sorcier  qui dévore le double du malade, mais aussi agression parfois involontaire par des fétiches ou tout simplement par des paroles énoncées à l’encontre du malade.
           Dans le même ordre d’idées, deux types d’interprétations ont aussi émergées, au début de cette épidémie, selon JODELET : dans un premier cas, on l’aperçoit comme une « maladie punition » « frappant la licence sexuelle ».
               Dans un autre cas, on la considère comme extrêmement contagieuse, au-delà de ce qui est rationnellement admissible.   Markovaé et Wilkie on ainsi relevé dans la presse des expressions où le sida est, comme le fut la syphilis, donné pour effet d’une société permissive, condamnation ders conduites dégénérées, punition de l’  « irresponsabilité sexuelle », fléau dont  « les bons chrétiens qui ne rêvent pas de se conduisent mal »sont épargnés. Elles observent corrélativement un repliement sur les valeurs familiales traditionnelles qui  est à la fois un garant de la protection contre la maladie et une défense d’un ordre moral conservateur. D’où la dénonciation des mesures visant à assurer uns vie sexuelle libre mais saine, par l’usage des préservatifs notamment.
               L’autre dimension de la représentation de cette maladie fait émerger une perception spécifique du mode de contamination qui « se fait aussi par la canal des liquides corporels autre que le sperme, en particulier, la salive et la sueur ». il s’agit d’anciennes croyances sur les « humeurs », observées par Jodelet  dans la représentation de la maladie mentale. » Ces croyances […] rapportent la contagion  par les liquides corporels à leur osmose avec le sang el le sperme. Ainsi en va-t-il pour la maladie mentale dont le dégénérescence affecte les nerfs, le sang et se transmet par la salive et la sueur ». Le sida ou la syphilis se propageaient de la même manière dans l’esprit de ceux qui adopteraient cette manière de penser, malgré les démentis des scientifiques.
 Cette résurgence des croyances archaïques s’opère à la faveur d’un manque d’information. Mais sa force tient aussi à sa valeur symbolique. Le danger du contact corporel est, depuis l’antiquité un thème récurant du discours raciste qui utilise la référence biologique pour fonder l’exclusion de l’altérité. Rappelons en effet, les funestes connotations de néologismes, émanant des partis extrémistes comme « sidaiques » ou encore « sidatorium ».
             Terminons par un exemple sur les perceptions autour de la maladie par le cas des femmes Tchadiennes. Leurs opinions vis-à-vis du sida sont tributaires de la qualité de l’information reçue sur cette pandémie. A la question de savoir si une personne en bonne santé pouvait être séropositive, la majorité de femmes soit 57,5% pensent qu’une personne en bonne santé ne peut être séropositive. La notion de séropositivité semble assez mal perçue par les femmes et celles-ci conçoivent la maladie du sida comme étant fatale. De ce fait, certaines femmes veillent sur la fidélité de leurs partenaires et d’autres s’en remettent à Dieu pour assurer leur protection contre le sida. C’est le cas des femmes Baguirmi et Tandjilé, l’exception est faite chez les femmes instruites. Percevoir le sida comme une fatalité au Tchad traduit le niveau extrême d’ignorance de la maladie. Les résultats de l’EDS montrent que la résidence, l’ethnie et le niveau d’instruction sont des facteurs déterminant pour comprendre que le sida est perçu comme une fatalité.


Bibliographie
  • Mara Viveras : la relation entre médecines et maladies, in sociétés, Developpement et santé, Didier Fassin et Yannick Jaffre et Al, Edition Marketing/ Ellipses, 1990

mardi 7 mai 2013

PRESENTATION GENERALE DU SIDA

           Le SIDA (syndrome d’immuno-defficience acquise) est la forme la plus grave de l’infection à HIV (virus de l’immuno hummaine). Le virus le causant s’attaque au système immunitaire de l’individu provoquant ainsi diverses maladies. Les manifestations de la maladie sont diverses, il existe des formes mineures, intermédiaires et majeures de sida. Il peut avoir une durée d’incubation variable, allant de quelques jours à quelques mois voire des années. Les symptômes de la maladie, à un stade avancé sont ceux qui retiennent (le plus l’attention  du public, car ils font du sidéen un malade à l’aspect plutôt spectaculaire, et sont responsables de la psychose du sida, là où il existe.
          Le virus responsable affaiblit le système de défense de l’organisme et expose le malade à des infections diverses dues à des bactéries, d’autres virus, champignons , toutes sortes de micro-organismes devant les quels le sidéen n’a  aucune protection. C’est ainsi qu’il peut être sujet à des infections des poumons, du cerveau, des intestins etc. au stade avancé de la maladie, les symptômes en sont : un amaigrissement important, des éruptions cutanées (zona, infection de la langue et de la bouche), de la diarrhée etc. mais ces symptômes, il faudrait le préciser ne sont pas exclusifs au sida et peuvent être causés par d’autres maladies. Ceci a d’ailleurs suscité chez l’homme de la rue un certain scepticisme vis-à-vis de l’existence de la maladie ; puisqu individu pourrait présenter ces symptômes et souffrir d’autres maux que le sida.
             S’il n’y a aucun médicament  découvert pour traiter le sida, il en existe cependant pour traiter les infections opportunistes qu’il cause, ou ralentir leur évolution, ce qui permet de repousser l’échéance de ma mort pour le sidéen (ARV). Le sida se transmet par voie sexuelle, sanguine et périnatale ( de la mère à l’enfant). S’agissant de la contamination par voie sanguine, elle peut se faire soit lors de la transfusion, soit par le contact du sang infecté d’un individu sur plaie d’un autre individu (échange de matériel souillé : seringue, lames etc.)

             Nous terminerons par une précision sur la signification du terme séropositif, qui ne s’applique pas uniquement au sida, mais à toute maladie virale. On parle de séropositif lorsqu’un test de laboratoire a certifié la présence dans le sang d’anticorps spécifiques à un virus. Le séropositif pour le sida, c’est un individu dont le test de dépistage du VIH s’est avéré positif. Ce qui signifie qu’il a été contaminé et qu’il peut transmettre la maladie à d’autres mais ne manifeste pas encore les signes de la maladie.  Certains porteurs sont séronégatifs, en raison du fait qu’aucun anticorps n’a, au moment du test été manifesté. Pour la simple raison que le porteur se trouve dans une période de séroconversion, pendant laquelle l’organisme fabrique ses anticorps pour lutter contre l’infection. Pour le virus HIV, cette période peur varier de 3 à 12 semaines. Au Cameroun, le relevé du nombre de cas a commencé en 1985 et sera suivi plus tard d’une surveillance sentinelle auprès des femmes enceintes, un indicateur de population sexuellement active (Béat, 1993, pp 15-16)

bibliographie
Paulette Beat Songue :Sida et perceptions au Cameroun , paris l’harmattan, 1993

mercredi 1 mai 2013

LA REFONDATION DES PROGRAMMES: QUELLE APPROCHE POUR LE CAMEROUN


L’approche par compétence est aujourd’hui l’approche pédagogique que les enseignants camerounais doivent  désormais appliquer dans les salles de classe. Beaucoup ne savent pas exactement de quoi il s’agit. Alors cet article est une tentative dans ce sens. Mais avant, nous allons parler des principales entrées des programmes jusqu’alors utilisées. Il s’agit notamment de l’entrée par les contenus, de l’entrée par les objectifs et de l’entrée par les compétences.
L’entrée par les contenus
L’entrée par  les contenus est la plus ancienne.la  matière à enseigner est présentée en termes de savoirs, de connaissances ou de concepts que l’enseignant doit transmettre à l’apprenant. Les contenus tiennent une place prépondérante et les savoirs sont enseignés pour eux-mêmes et non pour être utiles dans la vie de tous les jours.
On a reproché à cette approche l’académisme et la recherche de l’érudition, ce qui ne permet pas de cibler suffisamment les enseignements.par ailleurs, cette conception engendre des disparités dans l’enseignement d’une même leçon, d’un même concept, le contenu de la leçon étant fonction de l’érudition de l’enseignant.
L’entrée par les objectifs
L’entré par les objectifs s’inspire de la pédagogique par objectif qui consiste à découper les apprentissages complexes en objectifs distincts à atteindre par l’élève. L’organisation des contenus s’opère à partir des différentes catégories d’objectifs (généraux, spécifiques, intermédiaires et opérationnels). Ces derniers ont permis d’avoir des visées précises de l’enseignement en définissant des savoirs variés. L’enseignement par objectifs permet de définir des comportements observables, mesurables et structurés mais séparés les uns des autres et qui sont à développer chez l’apprenant.
Plusieurs reproches sont faits à cette approche notamment le nombre élevé d’objectifs, le morcellement des activités de l’apprenant et l’accent mis sur le comportement de l’élève et non sur l’utilisation à bon escient des savoirs.
L’entrée par les compétences 
Elle se distingue nettement des deux premières parce qu’elle préconise de placer l’élève au centre des apprentissages et de lui donner une place d’acteur et non de consommateur.
Cette approche a été initialement retenue dans la formation professionnelle et technique. Elle s’est ensuite généralisée dans tous les secteurs de l’éducation. Elle trouve son application dans différentes composantes tels les curricula, les manuels scolaires, le système d’évaluation.
Depuis plus de dix ans, différents pays (Algérie, Tunisie, Madagascar, Suisse, Québec, Mauritanie, Burkina, Gabon, Bénin, France, Belgique, Liban…) se sont engagés dans des réformes de programmes scolaires en termes de compétences.
Mais bien que usité, le mot compétence pose beaucoup de problèmes au niveau de sa compréhension et le flou de sa définition le rend pour l’instant exotique à la quasi-totalité des enseignants.
La compétence se définit comme l’ensemble des capacités que les personnes mobilisent dans une situation donnée pour mener à bien la tâche qui leur est confiée et résoudre les problèmes qui se posent à elles. Plus simplement, la compétence est ce qui permet à chacun de réaliser une tâche complexe.
Cet article est un extrait du séminaire national des inspecteurs des sciences humaines, Yaoundé, Lycée Technique de Nkolbisson
19-21 septembre 2007 portant sur la refondation des programmes : quelle approche pour le Cameroun  par Mme NGO’O Minna Adèle, IPN


vendredi 12 avril 2013

LES ÉLECTEURS DES SENATORIALES

Les électeurs pour le Sénat auront lieu le dimanche 14 Avril 2013 et j'entends beaucoup dans mon entourage qui disent qu'ils voteront . Alors je tiens à préciser que cette élection ne concerne que les conseillers municipaux. 
En réalité, les élections municipales auraient du avoir lieu avant les sénatoriales car les mandats des maires actuels sont déjà terminés.


jeudi 11 avril 2013

FIN DU STAGE

Ce mercredi les évaluations de stage ont débuté au LBA au département d'info. il était question que tous les élèves fassent leurs cours théoriques le matin, et dans l'après  midi, les cours pratiques. j'ai été la première à passer et je dois dire que j 'étais assez stressée avant l'arrivée de l'inspecteur qui nous a tous rassuré en nous conseillant de faire notre cours comme d'habitude.Les premières minutes passées, je me suis vraiment sentie à mon aise devant mes élèves qui d'ailleurs se sont très bien comportés.
j'ai dispensé mon cours( portant sur les bases de données en terminale C) pendant environ 30 minutes en présence de l'inspecteur et de mon encadreur ensuite , ils m'ont laissée terminer ma leçon et sont partis évaluer mon camarade dans une autre classe.
je dois dire que tout se passait bien jusqu'au moment où l'électricité a été coupée pendant que je faisait le cours pratique.
je me suis perdue car je ne savais pas vraiment quoi faire étant donné que je n'avais pas prévu de fiche de TP pour les élèves. Alors ce que j'ai fait , c'était de réviser tout le cours que nous avions fait.
A la fin, l'inspecteur m'a félicitée car il pensait que j'allais arrêter ma leçon avec la coupure d'électricité. Mais il m'a fait comprendre que j'aurai pu m’en sortir mieux que ça si j'avais préparé des fiches de TP et moi même j'ai pensé mais plus tard que j'aurai pu faire des dessins au tableau puisque ma leçon portait sur la création et la mise en forme de tableau sous Word. et là j'aurai montré toutes les mises en forme qu'on peut apporter à un tableau.
par ailleurs l'inspecteur nous a tous conseillé de toujours préparer des planches pour les cours théoriques car les dessins attirent et retiennent l'attention des élèves pendant un cours théorique qui semble le plus souvent ennuyeux.
en ce qui concerne les conseil de l'encadreur, il m'a fait comprendre que je traitais mes élèves comme mes enfants et que cela ne marchait pas avec les grands élèves car ces derniers ont besoin d'un peu plus de rigueur. 
les évaluations étant terminées, je vais continuer à aller dispenser les cours jusqu'au vendredi 19 Avril 2013.

vendredi 5 avril 2013

ÉVALUATION DE STAGE

Bientôt  les évaluations de stage vont commencer. alors que faut-il préparer comme document?
Rien de nouveau sauf qu'il faut organiser ses cours ( théorique et pratique)  dans un document appelé  document dévaluation. ce dernier comprend:

  • une première partie intitulée dossier de l'inspecteur comprenant:
    •  la fiche de préparation de la leçon
    • la fiche de déroulement de la leçon
    • la fiche d'implantation du tableau
    • la leçon proprement dite
    • l'exercice et correction
    • l'exercice de consolidation ( exercice à faire à la maison)
  • une deuxième partie intitulée dossier de l'élève comprenant:
    • la leçon  du jour
    • l'exercice
    • l'exercice de consolidation
Ces deux parties sont identiques tant pour le cours théorique que le cours pratique. et il est conseillé de faire des impressions en couleur pour le document de l'inspecteur. Par ailleurs en faire trois exemplaires un pour l'inspecteur , un autre pour l'encadreur et enfin un pour nous même.

lundi 25 mars 2013

CALENDRIER DES EXAMENS DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE GENERAL

voici le calendrier des examens de l'office du Baccalauréat pour l'année académique 2012/2013.

mardi 12 mars 2013

QU'EST CE QUE LE SÉNAT?

la loi fondamentale dispose que le pouvoir législatif est exercé au Cameroun par le parlement. ce parlement comprend deux chambres:

  1. l'Assemblée nationale ou la chambre basse
  2. le Sénat encore appelé la chambre haute

comme l'Assemblée nationale, le Sénat légifère (vote des lois) et contrôle l'action du gouvernement. le Sénat siège en session ordinaire trois fois par an sur convocation de son président.

samedi 9 mars 2013

LE SÉNAT AU CAMEROUN

QUE REPRÉSENTE LE SÉNAT? 
la chambre haute du parlement représente les collectivités territoriales décentralisées, à savoir: les communes et les régions. Tandisque l'Assemblée nationale représente l'ensemble du peuple Camerounais. c'est pourquoi on la qualifie de représentation nationale.

LES MEMBRES DU SÉNAT
le Sénat compte 100 sénateurs contre 180 députés à l'Assemblée nationale. Chaque région est représentée par dix sénateurs dont sept sont élus au suffrage universel indirect sur la base régionale et trois nommés par le président de la république. Ce qui diffère de l'Assemblée nationale dont les députés sont tous élus au suffrage universel direct.

LES MISSIONS DU SÉNAT
 en plus de ses missions principales, à savoir légiférer et contrôler l'action du gouvernement, le Sénat, par le truchement de son président, est appelé à jouer un grand rôle en cas de vacance de la présidence de la république, conformément à l'article 142 du code électoral. en effet, cet article dispose que  "en cas de vacance de la  présidence de la république pour cause de décès, de démission ou d'empêchement définitif constaté par le conseil constitutionnel, l'intérim du président de la république est exercé de plein droit jusqu'à l'élection du nouveau président par le président du Sénat, et si ce dernier est , à son tour, empêché, par son suppléant, suivant l'ordre de préséance du Sénat."

Source: CAMEROUN tribune,N*10294/6495

vendredi 8 mars 2013

RENCONTRE AVEC LE CHEF

Ce 08 Mars a été particulier pour les membres de mon groupe de mémoire et moi même. Nous avions un souci lié à  la faisabilité de notre travail et pour ce faire nous avons décidé de rencontrer le chef de département après notre rencontre avec notre coencadreur qui nous a laissé sceptique. Mais arrivé dans son bureau, il ne nous a même pas donné la possibilité d'expliquer ce qui nous amenait là devant lui. Par contre il nous a fait comprendre en 45 minutes que nous faisions de la navigation à vue. Il nous a fait comprendre que dans un travail d’ingénierie  il faut toujours organiser le travail en échéance et savoir exactement ce qui ressort à chaque échéance. Voici quelques recommandations qu'il nous a donné par rapport à tout travail d'ingénierie:
tout travail se fait en deux phases
Phase 1: recherche de la méthode pour l’élaboration d'une activité ( de là nous ressortons avec des livrables c'est à dire la méthode elle même et le rapport expliquant comment cette méthode a été trouvée)
Phase 2: mise en oeuvre de la méthode choisie ( pour chaque étape de la méthode choisie, rechercher sa méthode et la mettre en oeuvre jusqu'à  ce que nous ayons balayer tout le grand thème).

Après toutes ces explications et recommandations, il nous a fait comprendre qu'en entrant dans son bureau, la prochaine fois, nous devrions lui présenter la méthode que nous avons choisi ainsi que le rapport relatif.
cette rencontre avec le chef nous a vraiment booster  car nous savons exactement ce que nous devons faire à chaque fois car nous travaillions vraiment en désordre.


LES CONDITIONS D’ELIGIBILITE AU SENAT CAMEROUNAIS



Selon les dispositions de l’article 220 de la loi no2012/001 du 19 avril 2012 portant code électoral « les candidats à la fonction de sénateur, ainsi que les personnalités nommées à ladite fonction, doivent avoir :
  •  40 ans révolus à la date de l’élection ou de la nomination
  • Etre citoyen camerounais d’origine
  • Justifier d’une résidence sur le territoire de la région concernée.
Quinze jours à compter de la convocation du corps électoral, le candidat doit déposer une déclaration de candidature en triple exemplaire, revêtue de sa signature légalisée auprès de la direction générale des élections, avec copie du conseil constitutionnel, selon les dispositions de l’article 164 du code électoral. Pour ceux résidant en dehors de Yaoundé, les déclarations de candidature peuvent être déposées auprès des démembrements territoriaux d’Elecam.
Selon l’article 165 du code électoral, la déclaration de candidature est accompagnée pour chaque candidat titulaire ou suppléant de :

  • Un extrait d’acte de naissance datant de moins de trois(03) mois
  • Un certificat de nationalité
  • Un bulletin no 3 du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois
  • Une déclaration par laquelle le candidat titulaire ou suppléant certifie sur l’honneur qu’il n’est candidat que sur cette liste et qu’il ne se trouve dans aucun cas d’inéligibilité prévu par la loi
  • Un certificat d’imposition ou de non-imposition
  • Une attestation d’inscription sur une liste électorale
  • L’original de versement du cautionnement
  • Une attestation par laquelle le parti politique investit l’intéressé en qualité de candidat
  •  Le candidat titulaire et son suppléant doivent conjointement verser au trésor public un cautionnement fixé à un million (1 000 000) de FCFA comme le prévoit l’article 166.
Paru dans CAMEROON tribune le mardi 05 Mars 2013;

    


jeudi 7 mars 2013

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME


Historique de la journée internationale de la femme
La Journée Internationale de la Femme puise ses origines dans les années 1900, alors que l’Histoire Mondiale est témoin de l’intensification de l’industrialisation, la croissance de la population et la vulgarisation des idéologies radicales. De nombreuses versions de cette célébration existent : fête politique, évènement parrainé par les Nations Unies mais aussi par divers autres Pays, la Journée Internationale de la Femme est célébrée depuis plus de 90 ans.

En 1975, les Nations Unies parrainent cette célébration qui donne l’occasion de lancer des débats critiques revendiquant l’égalité pour toutes les femmes. Mais c’est en 1977 qu’une résolution des Nations Unies consacre le 08 Mars comme la Journée célébrant les droits de la Femme.

Cependant, en dépit des progrès réalisés partout dans le Monde, on continue à observer des violations flagrantes des droits de la Femme. C’est pourquoi, cette Journée est également l’occasion de faire un bilan sur la situation des Femmes et de mener Campagne pour le Changement.

Cette journée n’est pas qu’une célébration, c’est avant tout une Commémoration de la Lutte des Femmes dans le Monde entier pour le respect de leurs droits et pour une participation accrue dans la société et dans la politique ; mais c’est également un moment de réflexion sur le chemin accompli et sur ce qui reste encore à faire.

Le thème choisit cette année est : « élimination et prévention de toutes formes de violence à l’égard de la femme et de la fille ». Ce thème est assez évocateur pour certains mais pour d’autres il reste beaucoup de zones d’ombres car chacun selon sa culture, son niveau social a sa perception de la violence. Qu’en est-il exactement ?
La violence est une action par laquelle une  personne tente d'établir un rapport de force avec une autre personne. elle ne donne pas d'importance aux besoins et émotions de l'autre. La personne utilisant des comportements violents force l'autre à agir contre son gré et sans respecter ses droits. Elle est donc considérée comme une tentative pour contrôler les autres.

Les différentes formes de violences 
- Les violences psychologiques
Bien qu'«invisibles», ces violences sont profondément destructrices car elles atteignent la victime dans l'estime qu'elle a d'elle-même. Elles la plongent dans un climat de tension permanente, de peur et d'isolement. L’agresseur peut se présenter comme celui qui sait, qui dicte ce qu’il faut faire, qui fait passer sa femme pour folle, qui critique ses pensées ou ses actes, qui menace de représailles ou de suicide… Il atteint son but en l'humiliant ou la terrorisant pour qu'elle se conforme à ses exigences et accepte tout par peur qu’il ne mette ses menaces à exécution.
- Les violences physiques
Lorsque les menaces ont échoué ou ne sont plus suffisantes pour soumettre l’autre, l’auteur passe aux coups. Les violences physiques ont pour objectif de contraindre l'autre à se soumettre, par la force puisque les insultes, les intimidations, le chantage...n'ont pas contraint la victime qui résiste. La violence physique peut intervenir de façon régulière, ponctuelle ou même de manière exceptionnelle.
- Les violences sexuelles
Elles sont les moins dénoncées car toujours associées au devoir conjugal. Ses conséquences sont destructrices car elles blessent la femme dans son être intime. La victime peut être insultée, humiliée ou brutalisée pendant un rapport sexuel, ou contrainte à l’acte sexuel : c’est un viol. Ces violences peuvent aussi prendre d’autres formes : obligation d’agir selon les fantasmes du partenaire, prostitution, partenaires multiples…
- Les violences économiques
Cette pratique place la victime dans une situation infantile en lui distribuant de l’argent, en lui demandant ce qu’elle en a fait et en vérifiant tous les achats avec les factures. C’est un moyen de la contrôler en limitant ou supprimant son autonomie financière : pas d’argent pour acheter ce dont elle a besoin pour les courses, pas de possibilité de prendre le bus pour aller voir des amis, chercher du travail ou apprendre le français…

Les lieux de violences
·         Le lieu de travail
·         A la maison
·         A l’école

Les conséquences de la violence
Les conséquences de la violence sont nombreuses et elles sont fonction du types de violence subit pat la personne. Ici nous donnons une liste non exhaustive de ces conséquences : anxiété, la perte d’estime ou de confiance en soi ; la honte, la peur constante, la difficulté à s’affirmer, le suicide, comportements agressifs, repli sur soi, perte d’appétit, isolement social, trouble de la santé etc…

Comment expliquer la violence accrue dans notre société ?
Il suffit de voir combien les films de violence attirent les gens, les jeux ou les jouets les plus offerts aux touts petits concernent la guerre, les combats, nous voyons dans les boutiques de jouets les chars de guerres, les fusils,  et toute sorte d’objets symbolisant la violence. Alors, rappelons que l’homme ne nait pas violent mais ce sentiment et cette habitude s’installe suite à l’environnement dans lequel l’on vit. Alors, il apparait aujourd’hui presque légitime pour certains d’exercer la violence, les rapports sont ceux de force.
Alors penser que la violence puisse être diminuée ou finir n’est que pure utopie car nos familles éduquent à la violence consciemment ou inconsciemment. Il serait peut-être temps de revoir l’éducation qui est donnée aux enfants : pour le jeune garçon savoir qu’il est le protecteur et pour la jeune fille savoir qu’elle n’est pas une victime qui doit tout accepter sans revendiquer ses droits en tant qu’être humain.

La célébration au Cameroun
Nous parlions tantôt d’éducation, il est assez déplorable de constater que nombreuses sont celles qui pensent que la journée mondiale de la femme est le jour du libertinage, le jour où il faut porter le pagne et faire la fête. Très peu sont celles qui connaissent le thème de l’année. Alors que cette journée est un moment de réflexion afin de trouver les voies et moyens pour améliorer la condition des minorités et faire le bilan sur tout ce qui a déjà été fait. Fort est de constater que très peu de femme assistent aux tables rondes organisées à cet effet.
Il serait peut être temps de mettre fin au port du pagne et se pencher réellement sur les questions pertinentes concernant la condition de la femme.
Sources:

www.journeedelafemme.com/historiquejf.htm
www.parolesdados.be/...violence/differents-types-d



mercredi 20 février 2013

J'AI DISPENSE MES PREMIERS COURS

Cette semaine, j'ai dispensé mes premiers cours en classes de première et sixième. je dois dire que ce n'était pas évident surtout la préparation de ces leçons. j'ai passé tout le week-end à préparer trois cours et jusque là je ne suis vraiment pas très satisfaite du travail que j'ai fais.
Alors pour le premier cours théorique que j'ai donné en première, mon encadreur m'a attribué une note de 13/20, bon! ce n'est déjà pas mal pour un début comme il l'a dis lui même. Donc, j'ai encore des efforts à fournir surtout au niveau de l'utilisation du tableau et de la discipline des élèves en classe. Je compte donc mettre en pratique les conseils qu'il m'a donné après ce premier cours afin de m'améliorer.
En ce qui concerne le cours pratique que j'ai dispensé en classe de cinquième, c'était très pénible, au bout de deux heures de cours , j'avais l'impression d'avoir travaillé pendant toute une journée sans repos. Mais je vais m'habituer car c'est cela que je suis appelée à faire toute ma vie.
je voudrais revenir sur la préparation des cours pour dire qu'une bonne préparation rend la dispense du cours facile car l'on sait exactement où on va et à quel moment faire quoi. bref, on ne fait pas la navigation à vue car on a  une feuille de route qui guide toutes nos activités pendant la période que va durer le cours.
Alors je conclus ici en disant qu'un cours bien dispensé est d'abord un cours très bien préparé.

samedi 9 février 2013

SUJET DE MEMOIRE

Enfin, vendredi 08 Février 2013, nous avons obtenu nos sujets de mémoire de fin d'études. Alors, nous sommes un groupe de trois(03) et notre sujet porte sur la conception et la réalisation d'un didacticiel d'apprentissage de l'éducation à la citoyenneté en classe de cinquième.
Avant de proposer ce sujet , nous avions fait un travail préliminaire qui consistait à prendre connaissance du contenu du programme de cette discipline et de rencontrer une personne ressource qui pouvait nous assister dans ce travail. Nous avions également pris connaissance d'un travail qui avait déjà été fait au département d'informatique portant sur l'éducation à la citoyenneté.
Le sujet ayant obtenu un avis favorable, nous allons vraiment nous mettre au travail et nous avons eu une séance de travail à la fin de laquelle nous avons décidé de :

  •  rencontrer  notre co-encadreur afin d'obtenir un document attestant qu'il nous assisterai dans ce travail
  • faire des recherches sur les concepts d'un didacticiel
  •  recenser la bibliographie relative 
  • recenser les outils pour la réalisation d'un didacticiel.
Puis nous verrons la suite!!!

MES IMPRESSIONS APRES UNE SEMAINE AU LYCEE

Voici déjà une semaine que je vais au lycée bilingue d'application et j'ai travaillé avec la grande majorité des enseignants du département d'informatique.
Je dois dire qu'ils sont tous jeunes( les enseignants du département) et très ouverts, ils ont répondu à toutes nos préoccupations concernant notre séjour dans cet établissement. Nous nous sentons tous intégrés et acceptés par ceux qui nous encadrent, donc de ce côté là, il n'y a pas de problème.
En ce qui concerne les élèves, je dois dire que chaque jour je suis de plus en plus surprise car on se croirai dans une foire lorsque l'on est à l'établissement. Les élèves sont toujours dehors, pendant le cours, il y en a qui sortent carrément par la fenêtre, on ne dirai même pas qu'il y a des surveillants.
Alors ce que notre AP¨fait c'est qu'il laisse ceux qui veulent sortir y aller mais ces derniers ne sont plus acceptés dans ses classes et par conséquent ne restent que ceux qui veulent vraiment travailler mais aussi, les effectifs sont plus faciles à gérer au niveau de la salle d'informatique car il n'y a pas assez d'ordinateurs.
Concernant la discipline informatique dans son  ensemble, j'ai pu constater que les élèves ne sont pas motivés du tout, ils font cette matière par contrainte.Au niveau de l'établissement, l'informatique n'est pas considérée comme une matière au même titre que les autres ce qui fait que les heures allouées sont approximatives et les enseignants sont obligés de faire des cours entre 7h00 du matin et 8h00 avant le début officiel des cours ou alors à la fin de la journée entre 15h00 et 16h00.
Il devient ainsi très difficile car les conditions, l'environnement n'encouragent pas les enfants à prendre cette discipline au sérieux et c'est un combat quotidien que les enseignants sont obligés de mener. Parfois, quand c'est l'heure du cours d'informatique, l'enseignant est obligé de faire le tour de l'école afin d'amener les élèves en salle de TP.

CONSEIL D'ENSEIGNEMENT

Ce vendredi, nous avons tenu notre premier carrefour pédagogique malgré le fait que l'école était un peu déserte et qu'il n'y avaient pratiquement pas d'enseignants. nous avons fait un cours en terminale D puis nous avons fait un bilan de la semaine et nous avons pu ressortir un rapport lequel je poste ici.


"La journée du  lundi 04 Février 2013 a été le début effectif des stages. Elle a commencé par une réception de tous les stagiaires par tout le staff administratif de suivi du censeur  chargé de l’informatique et des mathématiques  Mr EVINA. Après quoi, les six(06) se sont rendus au département d’informatique afin de rencontrer l’animateur pédagogique Mr FOMO NGAGOUM Roger Hugues, qui a tenu un conseil d’enseignement extraordinaire et les a tenu informé sur la marche de l’informatique dans l’établissement.
PRESENTATION DU DEPARTEMENT
L’animateur pédagogique a commencé par présenter aux stagiaires le staff du département d’informatique qui est constitué de 07 enseignants dont 03 en section anglophone et 04 en section francophone.
Il a continué en présentant les salles d’informatique qui sont au nombre de deux(02) avec  30 ordinateurs chacune dont vingt(20) sont opérationnels  et fonctionnant selon un emploi de temps bien défini. Les clés de ces salles sont gardées au secrétariat du censeur chargé de l’informatique et mathématique.
Chaque ordinateur(PENTIUM IV)  a un disque dur variant entre 10 à 40G, avec  512Mo de RAM et un système d’exploitation WINDOWS XP(français  ou anglais).
Comme autre équipement des salles  il y a un vidéo projecteur pour les deux salles informatique, une toile de projection dans chaque salle et un tableau noir.
RÉPARTITION DES STAGIAIRES AUX ENCADREURS(que je ne poste pas ici)

LES DIFFICULTES RENCONTREES AU SEIN DU DEPARTEMENT
A sein du département, on fait face à plusieurs difficultés :
  • Lentretien des salles d’informatique
  •  L’entretien des matériels
  • Problème d’enseignement à l’insuffisance des équipements (ordinateur, logiciels, pinces à sertir etc…)
  •  Manque de connexion internet
  •   installation du réseau local inachevée donc inexploitable
LESCONSEILS DE L’ANIMATEUR PEDAGOGIQUE
  •  les stagiaires doivent arborer des tenues vestimentaires propres et responsables
  •   ils doivent être ponctuels
  •   les stagiaires devraient réfléchir  pour améliorer l’état des salles d’informatique afin de laisser leur emprunte au sein de l’établissement
  •   la préparation de cours pratiques ou théoriques est très importante et il faut toujours envisager  un TP  sans les conditions requises (coupure d’électricité, panne du matériel …etc)
  •   chaque stagiaire devrait avoir des connaissances élémentaires en maintenance"







vendredi 8 février 2013

PÉDAGOGIE ET DIDACTIQUE: quelle différence?

Il n'est souvent pas aisé de faire la différence entre  la pédagogie et la didactique dans l’enseignement, alors cet article essaie de mettre de la lumière sur ces deux concepts qui sont très importants lorsque l’on s’engage dans la profession d’enseignement.
La pédagogie est un mot d’origine grec et signifie conduire les enfants.  Elle désigne les méthodes et pratiques d’enseignement et d’éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre un savoir quelconque. Pour cela il existe plusieurs modèles pédagogiques qui supportent l’acte d’enseignement et chaque éducateur choisit son modèle en fonction des contenus qu’il veut dispenser , les objectifs qu’il vise mais aussi de l’environnement dans lequel il dispense ces enseignements. 
Faire preuve de pédagogie signifie enseigner un savoir ou une expérience par des méthodes adaptées à un individu ou un groupe d'individus. Ces méthodes adaptées dans l’enseignement représentent la didactique. 
La didactique, c'est l'étude systématique des méthodes et des pratiques de l'enseignement en général, ou de l'enseignement d'une discipline ou d'une matière particulière.La didactique étudie chacune des étapes de l'acte d'apprentissage et met en évidence l'importance du rôle de l'enseignant, comme médiateur entre l'élève et le savoir.En général, quand on parle de didactique, l’on fait référence à une discipline, c’est –dire qu’il n’y a pas de didactique générale comme la pédagogie mais plutôt une didactique pour chaque discipline. Elle étudie les questions posées par l'enseignement et l'acquisition des connaissances dans les différentes disciplines scolaires On aura ainsi didactique de l’informatique, didactique de la langue anglaise …etc
La didactique porte sur les méthodes ou les pratiques d'enseignement tandis que la pédagogie porte sur l'éducation ou l'action éducative.

Bibliographie
www.wikipédia.com
http://www.appac.qc.ca/didactique.php
notes de cours"didactique des disciplines",ENS-Yaoundé,2012



     

mercredi 6 février 2013

PSYCHANALYSE


Sigmund Freud (1856-1939), principal pionnier se propose de découvrir les mystères cachés de l’individu. Il montre que ce que nous sommes et ce qu’on voit constituent la face visible de l’iceberg. Il faut donc aller dans l’inconscience pour connaitre ce qui est caché. Il existe la conscience, l’inconscient et le subconscient. Un complexe est une intériorisation d’une extériorité c’est-à-dire quelque chose qu’on a en nous et qu’on ne voudrait jamais voir apparaître  La psychanalyse est très différente des autres écoles de la psychologie car elle acquiert au départ la compréhension de l’être humain à partir des entrevues cliniques con des patients. Notamment ceux souffrant des phénomènes inconscients se rapportant à l’hystérie.

lundi 4 février 2013

STAGE AU LBA (jour 2)

Comme convenu vendredi le 01 Février, nous nous sommes rendus mes camarades et moi au lycée et nous avons trouvé qu'une r"union a été organisé afin de nous recevoir et nous donner quelques conseils pratiques. A cette réunion étaient présents des censeurs et des enseignants de l'établissement et chacun nous a donné quelques conseils afin que notre stage se déroule bien ainsi que notre vie d'enseignant. 
La réunion terminée, le censeur qui présidait la réunion nous a demandé de rejoindre nos animateurs pédagogiques respectifs et nous avons ainsi  fait la rencontre du notre Mr FOMO NGAGOUM Roger Hugues (PLET). Ce dernier a suivi sa formation à l'école normale de Bambili et est en poste au LBA depuis Mai 2012. Les présentations faites, il nous a présenté le laboratoire informatique qui contient 30 ordinateur (PENTIUM IV) parmi lesquels 20 sont en bon état. Il y a également des installations réseau qui ont commencé à être faites mais ne sont pas terminées et les travaux sont en arrêt actuellement. Il y a un vidéo projecteur pour les deux salles d'informatiques car il y en a deux dans tout l'établissement; les salles sont climatisées. 
Concernant les effectifs des enseignants, il y 7 en tout au LBA dont 3 dans la section anglophone et 4 dans la section francophone pour un effectif d'environ 4200 élèves.
Après cette présentation sommaire du laboratoire, nous avons rempli les fiches de notes des élèves avec notre AP qui était le seul enseignant francophone à être présent ce jour, les cours étant un peu perturbé avec la semaine de la jeunesse.mais qu'à cela ne tienne , il nous a communiqué les différents emplois de temps des enseignants et nous a affecté chacun à un encadreur et le mien est Mr SIMO. Les stagiaires étant au nombre de 6, il a attribué 02 stagiaires à 2 enseignants et les 2 autres enseignants ont chacun un stagiaire.Comme je l'ai dis tantôt, il était le seul présent, il nous a donc demandé à tous d(assister à tous ses cours du jour dont un cours en quatrième portant sur les adressages réseaux et un autre cours en première A portant sur les cadres de page. nous avons suivis attentivement ces deux cours qui ont eut lieu entre 13h00 et 15h00.
Ces leçons terminées, nous avons cloturé notre journée en nous fixant rendez-vous mardi 05 Février pour également suivre tous les cours d'informatique qui seront dispensée quelque soit l'enseignant.

samedi 2 février 2013

MAUVAISE REPONSE

j'ai suivi cette petite histoire aujourd'hui à la CRTV dans une émission de jeunes, alors j'ai décidé de la partager:
"un enfant vient du village pour suivre ses études en ville, alors il va à l'école et la maîtresse à la fin de la journée leur donne un devoir, celui de trouver les quatre(4) premières lettres de l'alphabet français. arrivé à la maison, il demande à sa maman : quelle est la première lettre de l'alphabet? cette dernière est en colère contre son époux et répond "fiche moi la paix" à son époux et l'enfant croit que cette réponse est celle à sa question, il relève ainsi dans son cahier "première lettre de l'alphabet fiche moi le paix".l'enfant continue ses recherches et s'en va trouver sa soeur aînée qui vient de trouver un boulot et dès qu'il pose la question: quelle est la deuxième lettre de l'alphabet, celle-ci sans tenir compte de la question qui lui est adressée dit "waouooooo!" et également l'enfant relève dans son cahier. il s'en va trouver une autre soeur, celle-ci vient de commencer une histoire d'amour et dès qu'il lui demande de lui donner la troisième lettre de l'alphabet, elle dit simplement "c'est l'amour", ce qu'il note également. il va maintenant trouver son frère aîné et ce dernier est en train de visionner bat man. alors quand il demande de lui donner la quatrième lettre , il dit" je suis comme bat man". le lendemain à l'école, la maîtresse demande les réponses, alors notre bonhomme lève le doigt et dès que l'enseignement commence à poser les questions, voici ce qui en ressort:
maîtresse: quelle est la première lettre de l'alphabet?
l'enfant: fiche moi la paix
la maîtresse offusquée dit: je t'amène chez le directeur 
l'enfant qui répond: waouooooooooo
la maîtresse ne tenant plus l'amène directement voir le directeur où elle se plaint de sa conduite, alors le directeur demande ce qui ne va pas et l'enfant croyant qu'il donnait les bonnes  réponses dit: c'est l'amour.
à cette réponse le directeur lui demande : pour qui te prends-tu?
l'enfant répond avec assurance: je suis comme bat man

vendredi 1 février 2013

STAGE AU LBA (jour 1)


Vendredi 01 Février était la date de début de notre stage pratique. J’ai été envoyé au lycée bilingue d’application (LBA). Je dois dire que j’étais un peu stressée par tout ce que j’ai entendu sur cet établissement, il est même surnommé « Israël » , le nom lui seul en dit beaucoup. Mais c’est ça le métier d’enseignant, affronter tout. Alors mes camardes et moi nous sommes donné rendez-vous à 9 heures afin que nous nous y rendions ensemble. Alors quand nous arrivons à l’établissement, nous trouvons que le proviseur n’est plus là, nous cherchons donc un censeur. Ceci fait, la dame nous envoie à la salle des professeurs et quand nous arrivons dans la cour, nous trouvons les élèves en pleine ambiance avec des interprétations musicales et des balais. Nous nous faufilons tant bien que mal et nous arrivons dans la salle des professeurs et il y a un seul enseignant et ce dernier nous dit d’aller à al délégation régionale de l’éducation afin de savoir qui est notre encadreur. Mais sachant que ce n’est pas cela la procédure, j’ai proposé aux camarades que nous allions vers le secrétariat du proviseur, chose faite, nous trouvons une dame qui nous dit de revenir lundi. C’est donc ainsi que nous rentrons en nous donnant un autre rendez-vous pour lundi à 8 heures du matin.

jeudi 31 janvier 2013

REVUE DE LA LITTÉRATURE (VERSION 0)


Dans l’optique de la présentation du mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du DIPES II, le département d’informatique et des technologies éducatives(DITE) de l’école normale de Yaoundé a pour coutume d’organiser les mémoires autour de trois axes, parmi lesquels des étudiants ou groupes d’étudiants choisissent un axe sur lequel porte leur étude. Parmi ces axes nous avons :

  •       Le développement des systèmes d’information de gestion de l’éducation
  •       Le développement des systèmes d’apprentissage
  •       L’enseignement de l’informatique


Notre travail ici consiste à rassembler des références bibliographiques liées à  chacun des axes cités. Ces références ne sont qu’un bref aperçu de ce que nous seront amener à utiliser comme document d’appui pour la rédaction de notre mémoire, ainsi, elles pourront être revues et améliorer en fonction de l’évolution de nos lectures et de notre travail. Mais avant, nous allons  expliquer brièvement en quoi consiste chacun des points ci-dessus cités.

                   1- Le développement des systèmes d’information de    gestion de l’éducation(SIGE) 


Un « système d’information est une construction formée d’informations, de traitements, de règles d’organisation et de ressources humaines et techniques. Les ensembles d’information sont des représentations partielles de faits qui intéressent l’institution, l’organisation ou l’entreprise. Les traitements constituent des procédés d’acquisitions, de mémorisation, de transformation, de recherche, de présentation et de communication d’informations. Les règles d’organisation régissent l’exécution des traitements informationnels. Les ressources humaines et techniques sont ce qui est requis pour le fonctionnement du système d’information » (Bodart & Pigneur ,1989). Il s’agit ici de planifier et d’organiser le flow des informations en éducation afin de faciliter la prise de décision. Un système d’information solide doit donc, non seulement rassembler et entreposer des données et traiter l’information, il doit aussi aider à formuler, gérer et évaluer les politiques éducatives. Comme toute thérapie, un plan d’action, pour être efficace, doit être fondé sur un diagnostic précis et exact. Ainsi, une analyse détaillée et critique doit permettre d’identifier les problèmes afin d’être en mesure de proposer des solutions. Dans cette catégorie, les élèves-professeurs doivent développer des applications qui vont faciliter la collecte, la hiérarchisation, le stockage, la diffusion et la transmission des données.
Quelques références bibliographiques :

  • KEUMOUE GANDJOUNG, I. (2009). Analyse et stratégie de renforcement du système d'information de planification de l'éducation au niveau départemental des enseignements secondaires. Yaoundé: DIPES II - ENS.
  •       LEQUEUXJEAN-LOUIS (2008) Manager avec les ERP, architecture orienté service (SOA), 3eme édition eyrolles.
  •      MORLEY Chantal, BIA-FIGUEIREDO (2011).Processus métiers et systèmes d'information, Gouvernance, management, modélisation DUNOD 3eme Edition.
  •     ROQUES PASCAL (2006)  Le cahier du programmeur uml, modéliser une application web, 4eme édition eyrolles.


           2-  Le développement des systèmes d’apprentissage

Un système d’apprentissage est un ensemble de ressources éducatives, d’infrastructures humaines ou technologiques, de services, de matériels ainsi que d’un environnement dont le but est de soutenir l’apprentissage. [PAQUETTE 2002a cité par Franklin Kimbimbi, Martine Willekens 2002]. Nous sommes un pays en voie de développement et, le système éducatif ne dispose que de très peu de moyens pour proposer des outils adéquats à moindre coût. Il faut donc trouver des voies et moyens afin que les élèves puissent se retrouver dans un environnement qui leur permette de mieux appréhender les concepts. Avec l’avènement de l’informatique, il y a un regain d’espoir car désormais, il y a la possibilité d’avoir tout un équipement virtuel qui permet à l’élève de comprendre et de voir exactement de quoi il est question réellement , mais aussi la possibilité de lui fournir un ensemble d’outils lui permettant de pouvoir travailler seul ou d’être assisté hors de la classe. C’est ainsi que dans cette catégorie,  les élèves-professeurs peuvent concevoir des didacticiels, des tutoriels, des laboratoires virtuels , etc…

Didacticiels : Ce sont les classiques logiciels d'enseignement assisté par ordinateur qui mettent en situation, plus ou moins interactive, un élève et un problème à résoudre. Ces logiciels sont spécialisés et traitent d'un contenu spécifique (l'accord du participe passé, l’apprentissage du Basa’a, etc.). La gamme des activités possibles et des thèmes que l'on peut traiter avec un tel modèle est assez vaste mais chaque séquence est fermée par un choix de réponses restreint à celles qui sont interprétables par le programme. Ces logiciels sont donc traditionnellement considérés comme des environnements favorisant peu l'initiative de l'élève car ils sont très spécialisés dans leurs objectifs pédagogiques. Ils s’adaptent ainsi mieux avec les approches pédagogiques par objectif donc du béhaviorisme. La conception de ces applications repose sur le dialogue interactif et l'apprentissage consiste généralement pour le sujet à mémoriser et à entraîner des séquences de procédures associées à certains concepts. Ils sont distribués maintenant assez fréquemment par " paquets " pour couvrir un domaine du programme scolaire et sont associés à un environnement de travail qui comprend aussi des outils spécialisés (traitement de texte, base de données, etc.).

Tutoriel : La spécificité des tutoriels est de disposer d'une représentation explicite des connaissances à enseigner. Il s'agit d'un outil pédagogique qui peut se présenter sous la forme d'un autre logiciel, d'une vidéo, d'un document textuel électronique ou papier, ou d'instructions détaillées pas-à-pas. Dans les didacticiels, les connaissances sont implicitement stockées dans les scénarios de questions et de réponses. Ici le système est capable de résoudre les problèmes soumis à l'apprenant, d'interagir sur les étapes intermédiaires de la solution, de guider le travail de l'élève et d'intervenir si nécessaire (systèmes à initiative mixte). Dans les environnements les plus avancés, le tutoriel peut raisonner sur les erreurs des élèves pour inférer ce qu'il n'a pas compris et éventuellement proposer une remédiation adéquate. La conception de ces systèmes est parfois proche de celle des aides "on-line", disponibles sur les logiciels professionnels et grâce auxquelles l'apprentissage d'un dispositif complexe peut être optimisé par un guidage efficace.

Laboratoire virtuel :  
c’est une application qui permet à l’élève de faire des simulations de certains phénomènes. Dans cette catégorie, les thèmes sont dans leur grande majorité purement scientifiques, ainsi, les élèves ont la possibilité de faire des expériences comme s’ils se trouvaient dans un laboratoire réel mais  surtout, ils peuvent répéter ces expériences dans les mêmes conditions sans la contrainte de perte en matériel qu’il y aurait dans un laboratoire réel.Par ailleurs, il ya des expériences qui ne peuvent pas être  étudiés en temps réel parce qu'ils sont soit trop rapides, soit trop lents.

Quelques références bibliographiques :
  • BESSAGNET, M.-n., & CANUT, M.-F. L'élaboration d'un didacticiel: CLAPER (Vol. 55). Le bulletin de l'EPI.
  •        CHU NICOLAS(2006), Réussir un projet de site web, 4ème édition
  •       DEPOVER, C., QUINTIN, J.-j., & DE LIEVRE, B. (2000). La conception des environnements d'apprentissage: de la théorie à la pratique / de la pratique à la théorie (Vol. 3). Adalsic.
  •       ERICA DE VRIES (2001) Les logiciels d’apprentissage : panoplie ou éventail? Revue Française de Pédagogie, n° 137
  •       FISZER, J. Elaboration de didacticiels Etapes, Problèmes, Difficultés (Vol. 39). Le bulletin de l'EPI.
  •       MEYER, I. (2001). Usage pédagogique des exerciseurs multimédias: typologie des exerciseurs.




         3- L’enseignement de l’informatique

L’intégration de l’informatique dans le système éducatif Cameroun date d’hier, elle a d’abord été faite dans l’enseignement supérieur en 1993 et ce n’est qu’en 2001 qu’elle l’a été dans le secondaire  avec l’ouverture de la filière informatique l’ENS de Yaoundé en 2007 ; et depuis 2011, elle est une discipline qui vient aux examens officiels. Ceci étant, la discipline informatique est encore en pleine construction dans l’enseignement secondaire et il revient à tous les professionnels de l’éducation et ceux de l’informatique en particulier de mettre à la disposition des élèves et des enseignants des manuels de références pouvant guider leurs séances d’enseignement-apprentissage. C’est donc ainsi que les élèves professeurs sont appelés ici à écrire des manuels d’informatique pour toutes les classes du secondaire.


Quelques références bibliographiques :

  •       BRAVARD, S. (2005).Usages pédagogiques des QCM, Un guide pour la mise en place d’un questionnaire à choix multiple. Université de Poitiers - UFR Lettres et Langues.
  •       Georges-Louis BARON(1987).La constitution de l’informatique comme discipline, le cas des lycées
  •       AIELLO, E., & FERLINO, L. Didactique de l'informatique - Didactique assistée par l'informatique (Vol. 102). La revue de l'EPI.
  •       BARON, G.-L., & BRUILLARD, E. (2001). Une didactique de l'informatique (Vols. 163-172). Revue française de pédagogie.
  •        BLANCHET, F. L'enseignement de l'informatique au lycée (Vol. 100). La revue de l'EPI.
  •        CAYETTE, G., CHTLOUL, S., CROZIER, Y., & VILLIET, A. Enseignement de l'informatique en France au lycée. IUP MIAGE.
  •       Loi no 98/004 du 14 avril 1998 d'orientation de l'éducation au Cameroun