jeudi 7 mars 2013

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME


Historique de la journée internationale de la femme
La Journée Internationale de la Femme puise ses origines dans les années 1900, alors que l’Histoire Mondiale est témoin de l’intensification de l’industrialisation, la croissance de la population et la vulgarisation des idéologies radicales. De nombreuses versions de cette célébration existent : fête politique, évènement parrainé par les Nations Unies mais aussi par divers autres Pays, la Journée Internationale de la Femme est célébrée depuis plus de 90 ans.

En 1975, les Nations Unies parrainent cette célébration qui donne l’occasion de lancer des débats critiques revendiquant l’égalité pour toutes les femmes. Mais c’est en 1977 qu’une résolution des Nations Unies consacre le 08 Mars comme la Journée célébrant les droits de la Femme.

Cependant, en dépit des progrès réalisés partout dans le Monde, on continue à observer des violations flagrantes des droits de la Femme. C’est pourquoi, cette Journée est également l’occasion de faire un bilan sur la situation des Femmes et de mener Campagne pour le Changement.

Cette journée n’est pas qu’une célébration, c’est avant tout une Commémoration de la Lutte des Femmes dans le Monde entier pour le respect de leurs droits et pour une participation accrue dans la société et dans la politique ; mais c’est également un moment de réflexion sur le chemin accompli et sur ce qui reste encore à faire.

Le thème choisit cette année est : « élimination et prévention de toutes formes de violence à l’égard de la femme et de la fille ». Ce thème est assez évocateur pour certains mais pour d’autres il reste beaucoup de zones d’ombres car chacun selon sa culture, son niveau social a sa perception de la violence. Qu’en est-il exactement ?
La violence est une action par laquelle une  personne tente d'établir un rapport de force avec une autre personne. elle ne donne pas d'importance aux besoins et émotions de l'autre. La personne utilisant des comportements violents force l'autre à agir contre son gré et sans respecter ses droits. Elle est donc considérée comme une tentative pour contrôler les autres.

Les différentes formes de violences 
- Les violences psychologiques
Bien qu'«invisibles», ces violences sont profondément destructrices car elles atteignent la victime dans l'estime qu'elle a d'elle-même. Elles la plongent dans un climat de tension permanente, de peur et d'isolement. L’agresseur peut se présenter comme celui qui sait, qui dicte ce qu’il faut faire, qui fait passer sa femme pour folle, qui critique ses pensées ou ses actes, qui menace de représailles ou de suicide… Il atteint son but en l'humiliant ou la terrorisant pour qu'elle se conforme à ses exigences et accepte tout par peur qu’il ne mette ses menaces à exécution.
- Les violences physiques
Lorsque les menaces ont échoué ou ne sont plus suffisantes pour soumettre l’autre, l’auteur passe aux coups. Les violences physiques ont pour objectif de contraindre l'autre à se soumettre, par la force puisque les insultes, les intimidations, le chantage...n'ont pas contraint la victime qui résiste. La violence physique peut intervenir de façon régulière, ponctuelle ou même de manière exceptionnelle.
- Les violences sexuelles
Elles sont les moins dénoncées car toujours associées au devoir conjugal. Ses conséquences sont destructrices car elles blessent la femme dans son être intime. La victime peut être insultée, humiliée ou brutalisée pendant un rapport sexuel, ou contrainte à l’acte sexuel : c’est un viol. Ces violences peuvent aussi prendre d’autres formes : obligation d’agir selon les fantasmes du partenaire, prostitution, partenaires multiples…
- Les violences économiques
Cette pratique place la victime dans une situation infantile en lui distribuant de l’argent, en lui demandant ce qu’elle en a fait et en vérifiant tous les achats avec les factures. C’est un moyen de la contrôler en limitant ou supprimant son autonomie financière : pas d’argent pour acheter ce dont elle a besoin pour les courses, pas de possibilité de prendre le bus pour aller voir des amis, chercher du travail ou apprendre le français…

Les lieux de violences
·         Le lieu de travail
·         A la maison
·         A l’école

Les conséquences de la violence
Les conséquences de la violence sont nombreuses et elles sont fonction du types de violence subit pat la personne. Ici nous donnons une liste non exhaustive de ces conséquences : anxiété, la perte d’estime ou de confiance en soi ; la honte, la peur constante, la difficulté à s’affirmer, le suicide, comportements agressifs, repli sur soi, perte d’appétit, isolement social, trouble de la santé etc…

Comment expliquer la violence accrue dans notre société ?
Il suffit de voir combien les films de violence attirent les gens, les jeux ou les jouets les plus offerts aux touts petits concernent la guerre, les combats, nous voyons dans les boutiques de jouets les chars de guerres, les fusils,  et toute sorte d’objets symbolisant la violence. Alors, rappelons que l’homme ne nait pas violent mais ce sentiment et cette habitude s’installe suite à l’environnement dans lequel l’on vit. Alors, il apparait aujourd’hui presque légitime pour certains d’exercer la violence, les rapports sont ceux de force.
Alors penser que la violence puisse être diminuée ou finir n’est que pure utopie car nos familles éduquent à la violence consciemment ou inconsciemment. Il serait peut-être temps de revoir l’éducation qui est donnée aux enfants : pour le jeune garçon savoir qu’il est le protecteur et pour la jeune fille savoir qu’elle n’est pas une victime qui doit tout accepter sans revendiquer ses droits en tant qu’être humain.

La célébration au Cameroun
Nous parlions tantôt d’éducation, il est assez déplorable de constater que nombreuses sont celles qui pensent que la journée mondiale de la femme est le jour du libertinage, le jour où il faut porter le pagne et faire la fête. Très peu sont celles qui connaissent le thème de l’année. Alors que cette journée est un moment de réflexion afin de trouver les voies et moyens pour améliorer la condition des minorités et faire le bilan sur tout ce qui a déjà été fait. Fort est de constater que très peu de femme assistent aux tables rondes organisées à cet effet.
Il serait peut être temps de mettre fin au port du pagne et se pencher réellement sur les questions pertinentes concernant la condition de la femme.
Sources:

www.journeedelafemme.com/historiquejf.htm
www.parolesdados.be/...violence/differents-types-d



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