jeudi 31 janvier 2013

REVUE DE LA LITTÉRATURE (VERSION 0)


Dans l’optique de la présentation du mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du DIPES II, le département d’informatique et des technologies éducatives(DITE) de l’école normale de Yaoundé a pour coutume d’organiser les mémoires autour de trois axes, parmi lesquels des étudiants ou groupes d’étudiants choisissent un axe sur lequel porte leur étude. Parmi ces axes nous avons :

  •       Le développement des systèmes d’information de gestion de l’éducation
  •       Le développement des systèmes d’apprentissage
  •       L’enseignement de l’informatique


Notre travail ici consiste à rassembler des références bibliographiques liées à  chacun des axes cités. Ces références ne sont qu’un bref aperçu de ce que nous seront amener à utiliser comme document d’appui pour la rédaction de notre mémoire, ainsi, elles pourront être revues et améliorer en fonction de l’évolution de nos lectures et de notre travail. Mais avant, nous allons  expliquer brièvement en quoi consiste chacun des points ci-dessus cités.

                   1- Le développement des systèmes d’information de    gestion de l’éducation(SIGE) 


Un « système d’information est une construction formée d’informations, de traitements, de règles d’organisation et de ressources humaines et techniques. Les ensembles d’information sont des représentations partielles de faits qui intéressent l’institution, l’organisation ou l’entreprise. Les traitements constituent des procédés d’acquisitions, de mémorisation, de transformation, de recherche, de présentation et de communication d’informations. Les règles d’organisation régissent l’exécution des traitements informationnels. Les ressources humaines et techniques sont ce qui est requis pour le fonctionnement du système d’information » (Bodart & Pigneur ,1989). Il s’agit ici de planifier et d’organiser le flow des informations en éducation afin de faciliter la prise de décision. Un système d’information solide doit donc, non seulement rassembler et entreposer des données et traiter l’information, il doit aussi aider à formuler, gérer et évaluer les politiques éducatives. Comme toute thérapie, un plan d’action, pour être efficace, doit être fondé sur un diagnostic précis et exact. Ainsi, une analyse détaillée et critique doit permettre d’identifier les problèmes afin d’être en mesure de proposer des solutions. Dans cette catégorie, les élèves-professeurs doivent développer des applications qui vont faciliter la collecte, la hiérarchisation, le stockage, la diffusion et la transmission des données.
Quelques références bibliographiques :

  • KEUMOUE GANDJOUNG, I. (2009). Analyse et stratégie de renforcement du système d'information de planification de l'éducation au niveau départemental des enseignements secondaires. Yaoundé: DIPES II - ENS.
  •       LEQUEUXJEAN-LOUIS (2008) Manager avec les ERP, architecture orienté service (SOA), 3eme édition eyrolles.
  •      MORLEY Chantal, BIA-FIGUEIREDO (2011).Processus métiers et systèmes d'information, Gouvernance, management, modélisation DUNOD 3eme Edition.
  •     ROQUES PASCAL (2006)  Le cahier du programmeur uml, modéliser une application web, 4eme édition eyrolles.


           2-  Le développement des systèmes d’apprentissage

Un système d’apprentissage est un ensemble de ressources éducatives, d’infrastructures humaines ou technologiques, de services, de matériels ainsi que d’un environnement dont le but est de soutenir l’apprentissage. [PAQUETTE 2002a cité par Franklin Kimbimbi, Martine Willekens 2002]. Nous sommes un pays en voie de développement et, le système éducatif ne dispose que de très peu de moyens pour proposer des outils adéquats à moindre coût. Il faut donc trouver des voies et moyens afin que les élèves puissent se retrouver dans un environnement qui leur permette de mieux appréhender les concepts. Avec l’avènement de l’informatique, il y a un regain d’espoir car désormais, il y a la possibilité d’avoir tout un équipement virtuel qui permet à l’élève de comprendre et de voir exactement de quoi il est question réellement , mais aussi la possibilité de lui fournir un ensemble d’outils lui permettant de pouvoir travailler seul ou d’être assisté hors de la classe. C’est ainsi que dans cette catégorie,  les élèves-professeurs peuvent concevoir des didacticiels, des tutoriels, des laboratoires virtuels , etc…

Didacticiels : Ce sont les classiques logiciels d'enseignement assisté par ordinateur qui mettent en situation, plus ou moins interactive, un élève et un problème à résoudre. Ces logiciels sont spécialisés et traitent d'un contenu spécifique (l'accord du participe passé, l’apprentissage du Basa’a, etc.). La gamme des activités possibles et des thèmes que l'on peut traiter avec un tel modèle est assez vaste mais chaque séquence est fermée par un choix de réponses restreint à celles qui sont interprétables par le programme. Ces logiciels sont donc traditionnellement considérés comme des environnements favorisant peu l'initiative de l'élève car ils sont très spécialisés dans leurs objectifs pédagogiques. Ils s’adaptent ainsi mieux avec les approches pédagogiques par objectif donc du béhaviorisme. La conception de ces applications repose sur le dialogue interactif et l'apprentissage consiste généralement pour le sujet à mémoriser et à entraîner des séquences de procédures associées à certains concepts. Ils sont distribués maintenant assez fréquemment par " paquets " pour couvrir un domaine du programme scolaire et sont associés à un environnement de travail qui comprend aussi des outils spécialisés (traitement de texte, base de données, etc.).

Tutoriel : La spécificité des tutoriels est de disposer d'une représentation explicite des connaissances à enseigner. Il s'agit d'un outil pédagogique qui peut se présenter sous la forme d'un autre logiciel, d'une vidéo, d'un document textuel électronique ou papier, ou d'instructions détaillées pas-à-pas. Dans les didacticiels, les connaissances sont implicitement stockées dans les scénarios de questions et de réponses. Ici le système est capable de résoudre les problèmes soumis à l'apprenant, d'interagir sur les étapes intermédiaires de la solution, de guider le travail de l'élève et d'intervenir si nécessaire (systèmes à initiative mixte). Dans les environnements les plus avancés, le tutoriel peut raisonner sur les erreurs des élèves pour inférer ce qu'il n'a pas compris et éventuellement proposer une remédiation adéquate. La conception de ces systèmes est parfois proche de celle des aides "on-line", disponibles sur les logiciels professionnels et grâce auxquelles l'apprentissage d'un dispositif complexe peut être optimisé par un guidage efficace.

Laboratoire virtuel :  
c’est une application qui permet à l’élève de faire des simulations de certains phénomènes. Dans cette catégorie, les thèmes sont dans leur grande majorité purement scientifiques, ainsi, les élèves ont la possibilité de faire des expériences comme s’ils se trouvaient dans un laboratoire réel mais  surtout, ils peuvent répéter ces expériences dans les mêmes conditions sans la contrainte de perte en matériel qu’il y aurait dans un laboratoire réel.Par ailleurs, il ya des expériences qui ne peuvent pas être  étudiés en temps réel parce qu'ils sont soit trop rapides, soit trop lents.

Quelques références bibliographiques :
  • BESSAGNET, M.-n., & CANUT, M.-F. L'élaboration d'un didacticiel: CLAPER (Vol. 55). Le bulletin de l'EPI.
  •        CHU NICOLAS(2006), Réussir un projet de site web, 4ème édition
  •       DEPOVER, C., QUINTIN, J.-j., & DE LIEVRE, B. (2000). La conception des environnements d'apprentissage: de la théorie à la pratique / de la pratique à la théorie (Vol. 3). Adalsic.
  •       ERICA DE VRIES (2001) Les logiciels d’apprentissage : panoplie ou éventail? Revue Française de Pédagogie, n° 137
  •       FISZER, J. Elaboration de didacticiels Etapes, Problèmes, Difficultés (Vol. 39). Le bulletin de l'EPI.
  •       MEYER, I. (2001). Usage pédagogique des exerciseurs multimédias: typologie des exerciseurs.




         3- L’enseignement de l’informatique

L’intégration de l’informatique dans le système éducatif Cameroun date d’hier, elle a d’abord été faite dans l’enseignement supérieur en 1993 et ce n’est qu’en 2001 qu’elle l’a été dans le secondaire  avec l’ouverture de la filière informatique l’ENS de Yaoundé en 2007 ; et depuis 2011, elle est une discipline qui vient aux examens officiels. Ceci étant, la discipline informatique est encore en pleine construction dans l’enseignement secondaire et il revient à tous les professionnels de l’éducation et ceux de l’informatique en particulier de mettre à la disposition des élèves et des enseignants des manuels de références pouvant guider leurs séances d’enseignement-apprentissage. C’est donc ainsi que les élèves professeurs sont appelés ici à écrire des manuels d’informatique pour toutes les classes du secondaire.


Quelques références bibliographiques :

  •       BRAVARD, S. (2005).Usages pédagogiques des QCM, Un guide pour la mise en place d’un questionnaire à choix multiple. Université de Poitiers - UFR Lettres et Langues.
  •       Georges-Louis BARON(1987).La constitution de l’informatique comme discipline, le cas des lycées
  •       AIELLO, E., & FERLINO, L. Didactique de l'informatique - Didactique assistée par l'informatique (Vol. 102). La revue de l'EPI.
  •       BARON, G.-L., & BRUILLARD, E. (2001). Une didactique de l'informatique (Vols. 163-172). Revue française de pédagogie.
  •        BLANCHET, F. L'enseignement de l'informatique au lycée (Vol. 100). La revue de l'EPI.
  •        CAYETTE, G., CHTLOUL, S., CROZIER, Y., & VILLIET, A. Enseignement de l'informatique en France au lycée. IUP MIAGE.
  •       Loi no 98/004 du 14 avril 1998 d'orientation de l'éducation au Cameroun





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