jeudi 28 mars 2013
lundi 25 mars 2013
mardi 12 mars 2013
QU'EST CE QUE LE SÉNAT?
la loi fondamentale dispose que le pouvoir législatif est exercé au Cameroun par le parlement. ce parlement comprend deux chambres:
comme l'Assemblée nationale, le Sénat légifère (vote des lois) et contrôle l'action du gouvernement. le Sénat siège en session ordinaire trois fois par an sur convocation de son président.
- l'Assemblée nationale ou la chambre basse
- le Sénat encore appelé la chambre haute
comme l'Assemblée nationale, le Sénat légifère (vote des lois) et contrôle l'action du gouvernement. le Sénat siège en session ordinaire trois fois par an sur convocation de son président.
samedi 9 mars 2013
LE SÉNAT AU CAMEROUN
QUE REPRÉSENTE LE SÉNAT?
la chambre haute du parlement représente les collectivités territoriales décentralisées, à savoir: les communes et les régions. Tandisque l'Assemblée nationale représente l'ensemble du peuple Camerounais. c'est pourquoi on la qualifie de représentation nationale.
LES MEMBRES DU SÉNAT
le Sénat compte 100 sénateurs contre 180 députés à l'Assemblée nationale. Chaque région est représentée par dix sénateurs dont sept sont élus au suffrage universel indirect sur la base régionale et trois nommés par le président de la république. Ce qui diffère de l'Assemblée nationale dont les députés sont tous élus au suffrage universel direct.
LES MISSIONS DU SÉNAT
en plus de ses missions principales, à savoir légiférer et contrôler l'action du gouvernement, le Sénat, par le truchement de son président, est appelé à jouer un grand rôle en cas de vacance de la présidence de la république, conformément à l'article 142 du code électoral. en effet, cet article dispose que "en cas de vacance de la présidence de la république pour cause de décès, de démission ou d'empêchement définitif constaté par le conseil constitutionnel, l'intérim du président de la république est exercé de plein droit jusqu'à l'élection du nouveau président par le président du Sénat, et si ce dernier est , à son tour, empêché, par son suppléant, suivant l'ordre de préséance du Sénat."
vendredi 8 mars 2013
RENCONTRE AVEC LE CHEF
Ce 08 Mars a été particulier pour les membres de mon groupe de mémoire et moi même. Nous avions un souci lié à la faisabilité de notre travail et pour ce faire nous avons décidé de rencontrer le chef de département après notre rencontre avec notre coencadreur qui nous a laissé sceptique. Mais arrivé dans son bureau, il ne nous a même pas donné la possibilité d'expliquer ce qui nous amenait là devant lui. Par contre il nous a fait comprendre en 45 minutes que nous faisions de la navigation à vue. Il nous a fait comprendre que dans un travail d’ingénierie il faut toujours organiser le travail en échéance et savoir exactement ce qui ressort à chaque échéance. Voici quelques recommandations qu'il nous a donné par rapport à tout travail d'ingénierie:
tout travail se fait en deux phases
Phase 1: recherche de la méthode pour l’élaboration d'une activité ( de là nous ressortons avec des livrables c'est à dire la méthode elle même et le rapport expliquant comment cette méthode a été trouvée)
Phase 2: mise en oeuvre de la méthode choisie ( pour chaque étape de la méthode choisie, rechercher sa méthode et la mettre en oeuvre jusqu'à ce que nous ayons balayer tout le grand thème).
Après toutes ces explications et recommandations, il nous a fait comprendre qu'en entrant dans son bureau, la prochaine fois, nous devrions lui présenter la méthode que nous avons choisi ainsi que le rapport relatif.
cette rencontre avec le chef nous a vraiment booster car nous savons exactement ce que nous devons faire à chaque fois car nous travaillions vraiment en désordre.
LES CONDITIONS D’ELIGIBILITE AU SENAT CAMEROUNAIS
Selon les
dispositions de l’article 220 de la loi no2012/001 du 19 avril 2012
portant code électoral « les candidats à la fonction de sénateur, ainsi
que les personnalités nommées à ladite fonction, doivent avoir :
- 40 ans révolus à la date de l’élection ou de la nomination
- Etre citoyen camerounais d’origine
- Justifier d’une résidence sur le territoire de la région concernée.
Quinze jours à
compter de la convocation du corps électoral, le candidat doit déposer une
déclaration de candidature en triple exemplaire, revêtue de sa signature
légalisée auprès de la direction générale des élections, avec copie du conseil
constitutionnel, selon les dispositions de l’article 164 du code électoral. Pour
ceux résidant en dehors de Yaoundé, les déclarations de candidature peuvent
être déposées auprès des démembrements territoriaux d’Elecam.
Selon l’article
165 du code électoral, la déclaration de candidature est accompagnée pour
chaque candidat titulaire ou suppléant de :
- Un extrait d’acte de naissance datant de moins de trois(03) mois
- Un certificat de nationalité
- Un bulletin no 3 du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois
- Une déclaration par laquelle le candidat titulaire ou suppléant certifie sur l’honneur qu’il n’est candidat que sur cette liste et qu’il ne se trouve dans aucun cas d’inéligibilité prévu par la loi
- Un certificat d’imposition ou de non-imposition
- Une attestation d’inscription sur une liste électorale
- L’original de versement du cautionnement
- Une attestation par laquelle le parti politique investit l’intéressé en qualité de candidat
- Le candidat titulaire et son suppléant doivent conjointement verser au trésor public un cautionnement fixé à un million (1 000 000) de FCFA comme le prévoit l’article 166.
Paru dans CAMEROON tribune le mardi 05 Mars 2013;
jeudi 7 mars 2013
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME
Historique de la journée internationale
de la femme
La Journée
Internationale de la Femme puise ses origines dans les années 1900, alors que
l’Histoire Mondiale est témoin de l’intensification de l’industrialisation, la
croissance de la population et la vulgarisation des idéologies radicales. De nombreuses versions de cette
célébration existent : fête politique, évènement parrainé par les Nations Unies
mais aussi par divers autres Pays, la Journée Internationale de la Femme est
célébrée depuis plus de 90 ans.
En 1975, les Nations Unies parrainent cette célébration qui
donne l’occasion de lancer des débats critiques revendiquant l’égalité pour
toutes les femmes. Mais c’est en 1977 qu’une résolution des Nations Unies
consacre le 08 Mars comme la Journée célébrant les droits de la Femme.
Cependant,
en dépit des progrès réalisés partout dans le Monde, on continue à observer des
violations flagrantes des droits de la Femme. C’est pourquoi, cette Journée est
également l’occasion de faire un bilan sur la situation des Femmes et de mener
Campagne pour le Changement.
Cette journée n’est pas qu’une célébration, c’est avant tout
une Commémoration de la Lutte des Femmes dans le Monde entier pour le respect
de leurs droits et pour une participation accrue dans la société et dans la
politique ; mais c’est également un moment de réflexion sur le chemin accompli
et sur ce qui reste encore à faire.
Le thème
choisit cette année est : « élimination et prévention de toutes
formes de violence à l’égard de la femme et de la fille ». Ce thème est
assez évocateur pour certains mais pour d’autres il reste beaucoup de zones d’ombres
car chacun selon sa culture, son niveau social a sa perception de la violence. Qu’en
est-il exactement ?
La violence est une action par laquelle une personne tente d'établir un rapport de force
avec une autre personne. elle ne donne pas d'importance aux besoins et émotions
de l'autre. La personne utilisant des comportements violents force l'autre à
agir contre son gré et sans respecter ses droits. Elle est donc considérée
comme une tentative pour contrôler les autres.
Les différentes formes de violences
- Les violences
psychologiques
Bien qu'«invisibles», ces
violences sont profondément destructrices car elles
atteignent la victime dans l'estime qu'elle a d'elle-même. Elles la
plongent dans un climat de tension permanente, de peur et d'isolement.
L’agresseur peut se présenter comme celui qui sait, qui dicte ce qu’il faut
faire, qui fait passer sa femme pour folle, qui critique ses pensées ou ses
actes, qui menace de représailles ou de suicide… Il atteint son but en
l'humiliant ou la terrorisant pour qu'elle se conforme à ses exigences et
accepte tout par peur qu’il ne mette ses menaces à exécution.
- Les violences
physiques
Lorsque les menaces ont échoué
ou ne sont plus suffisantes pour soumettre l’autre, l’auteur passe aux coups. Les violences physiques ont pour objectif de
contraindre l'autre à se soumettre, par la force puisque les insultes, les
intimidations, le chantage...n'ont pas contraint la victime qui résiste. La
violence physique peut intervenir de façon régulière, ponctuelle ou même de
manière exceptionnelle.
- Les violences
sexuelles
Elles sont les moins dénoncées
car toujours associées au devoir conjugal. Ses conséquences sont destructrices
car elles blessent la
femme dans son être intime. La victime peut être insultée, humiliée ou
brutalisée pendant un rapport sexuel, ou contrainte à l’acte sexuel : c’est un
viol. Ces violences peuvent aussi prendre d’autres formes : obligation d’agir
selon les fantasmes du partenaire, prostitution, partenaires multiples…
- Les violences
économiques
Cette pratique place la victime dans une
situation infantile en
lui distribuant de l’argent, en lui demandant ce qu’elle en a fait et en
vérifiant tous les achats avec les factures. C’est un moyen de la contrôler en
limitant ou supprimant son autonomie financière : pas d’argent pour acheter ce
dont elle a besoin pour les courses, pas de possibilité de prendre le bus pour
aller voir des amis, chercher du travail ou apprendre le français…
Les lieux de
violences
·
Le
lieu de travail
·
A
la maison
·
A
l’école
Les conséquences
de la violence
Les conséquences
de la violence sont nombreuses et elles sont fonction du types de violence
subit pat la personne. Ici nous donnons une liste non exhaustive de ces
conséquences : anxiété, la perte d’estime ou de confiance en soi ; la
honte, la peur constante, la difficulté à s’affirmer, le suicide, comportements
agressifs, repli sur soi, perte d’appétit, isolement social, trouble de la
santé etc…
Comment
expliquer la violence accrue dans notre société ?
Il suffit de
voir combien les films de violence attirent les gens, les jeux ou les jouets
les plus offerts aux touts petits concernent la guerre, les combats, nous
voyons dans les boutiques de jouets les chars de guerres, les fusils, et toute sorte d’objets symbolisant la
violence. Alors, rappelons que l’homme ne nait pas violent mais ce sentiment et
cette habitude s’installe suite à l’environnement dans lequel l’on vit. Alors,
il apparait aujourd’hui presque légitime pour certains d’exercer la violence,
les rapports sont ceux de force.
Alors penser que
la violence puisse être diminuée ou finir n’est que pure utopie car nos
familles éduquent à la violence consciemment ou inconsciemment. Il serait peut-être
temps de revoir l’éducation qui est donnée aux enfants : pour le jeune
garçon savoir qu’il est le protecteur et pour la jeune fille savoir qu’elle n’est
pas une victime qui doit tout accepter sans revendiquer ses droits en tant qu’être
humain.
La célébration
au Cameroun
Nous parlions
tantôt d’éducation, il est assez déplorable de constater que nombreuses sont
celles qui pensent que la journée mondiale de la femme est le jour du libertinage,
le jour où il faut porter le pagne et faire la fête. Très peu sont celles qui
connaissent le thème de l’année. Alors que cette journée est un moment de réflexion afin
de trouver les voies et moyens pour améliorer la condition des minorités et
faire le bilan sur tout ce qui a déjà été fait. Fort est de constater que très
peu de femme assistent aux tables rondes organisées à cet effet.
Il serait peut
être temps de mettre fin au port du pagne et se pencher réellement sur les
questions pertinentes concernant la condition de la femme.
Sources:
Sources:
www.journeedelafemme.com/historiquejf.htm
www.parolesdados.be/...violence/differents-types-d
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